Un peu d'histoire: Le quartier doit son nom à l'abbaye de Saint-Antoine-des-Champs fondée au 12° siècle. Au 15° siècle, ce couvent de femmes bénéficia d'un rare privilège octroyé par le roi qui libéra les artisans du contrôle des corporations. Ils purent ainsi développer en toute liberté des techniques nouvelles comme la marqueterie pour les ébénistes. En 1700 on comptait 500 menuisiers et 400 ébénistes. La prospérité dûe aux nombreuses commandes de meubles de la part de l'abbaye et de la Cour s'étendit également aux ateliers de faïence, de textile, de fonderie.Quartier populaire et industrieux, le faubourg fut au 19°siècle l'un des bastions des révoltes parisiennes.
Autre temps, autres moeurs...
Dans les passages et les arrière-cours qui bordent la rue du Faubourg St-Antoine, les ateliers des ébénistes disparaissent peu à peu pour céder la place à des ateliers d'artistes, des studios de photographes, des agences d'architecture...
..............................................................................................................................................................................................................................................
.
Tu as lu tout ça pour nous??!!??.... merci Monik!!
Sympathique reportage..... belle photos..!!!!!.. Hi!Hi!Hi!Hi,, mon p'tit penchant grivois n'a pas omis une association d'idée.. à moins que ce ne soit ,une association d'anatomie.....
;-)))
Rédigé par : psyki | 18.04.2009 à 09:21
...déformation professionnelle? Hihihi!!! ;-)))
PS: Lus autrefois avant l'ère envahissante du blog..!
Bon WE, Psyki
Rédigé par : Monik | 18.04.2009 à 09:43
Je me permettrai de rajouter "249, faubourg Saint-Antoine", du même Jean Diwo, pour l'ambiance du Faubourg des menuisiers vu par les yeux tendres d'un enfant, juste après la Grande Guerre.
Rédigé par : Loreley | 18.04.2009 à 12:06
Voilà un quartier que je connais par cœur pour y avoir travaillé pendant 40 ans et moi je suis désolée de le voir changer de cette façon. Ces petits passages sont magnifiques, nostalgie, nostalgie.
Bisous
Rédigé par : Badadi | 18.04.2009 à 20:03
Je n'ai pas lu ce livre et je me proposais justement de combler cette lacune..! Je vais donc me le procurer;-)
Oui, c'est bien triste de voir disparaître peu à peu tous ces artisans au profit de boutiques de mode et de fast-food...
Bon dimanche!
Rédigé par : Monik | 19.04.2009 à 07:59