...sur les toiles d'Anselme Kiefer
...dans le cadre de cette exposition consacrée à l'Allemagne
Paris 03.05.13
...sur les toiles d'Anselme Kiefer
...dans le cadre de cette exposition consacrée à l'Allemagne
Paris 03.05.13
Rédigé le 19.05.2013 à 18:24 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, TRANCHES DE VIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Un dernier clin d'oeil
avant de quitter cet univers magique et féérique
où même les naïades de pierre semblent surgies d'un rêve ...
Pour tous renseignements sur cette exposition cliquer ICI
Rédigé le 12.05.2013 à 14:16 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, TRANCHES DE VIE | Lien permanent | Commentaires (1)
Dandylan nous l'avait chaleureusement recommandée et après l'exposition du Palais de Tokyo, cette nouvelle immersion dans l'univers magique et féérique de l'Art Cinétique ne nous a pas déçues. Aux côtés des figures célèbres comme Julio le Parc que nous avons retrouvé avec plaisir, Soto, Vasarely, Calder, Tinguely, Kapoor, Morellet ou Schöffer, nous avons découvert d'autres artistes créatifs , ingénieux et talentueux . "Dynamo" est une grande foire artistique qui, dans un tourbillon d'illusions optiques, de labyrinthes et d'abîmes, de jeux de miroirs et de couleurs, promène le visiteur dans l'obscurité des chambres noires ou sous la lumière éblouissante des néons et des spots. Un spectacle déstabilisant parfois, technique et ludique à la fois , un univers empreint de poésie aussi qui attire comme des lucioles les visiteurs de tous âges.
Dès l'arrivée dans la cour d'honneur du Grand Palais , nous sommes plongés dans l'atmosphère de l'exposition à l'instar de cette naïade, immergée dans les effluves vaporeuses et mouvantes de la fontaine.
Sur deux étages du musée, un long parcours thématique s'ouvre au visiteur.
Je vous présente pêle-mêle ces images restrictives qui ne peuvent hélas que donner un pâle reflet des sensations et des émotions ressenties: les tableaux sont interactifs et le visiteur doit se déplacer pour mieux en apprécier toutes les dimensions .
Quant aux installations , elles sont pour la plupart mobiles et les éclairages, mouvants.
"Le cinétisme, ce n'est pas ce qui bouge, c'est la prise de conscience de l'instabilité du réel" ( Jean Clay)
* Passer la souris sur les images pour découvrir le nom des artistes
Paris, 08.05.13
"Dynamo, un siècle de lumière et de mouvement dans l'art (1923-2013)"
Palais de la Découverte, jusqu'au 22 juillet 2013.Un clic ICI pour les renseignements et Là pour en savoir plus sur les artistes et leurs oeuvres.
Rédigé le 10.05.2013 à 11:45 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (3)
C'est une superbe exposition que nous présente le Petit Palais. Elle est consacrée aux artistes slovènes des années 1890-1920, une époque où la région, encore sous le joug de l'empire Austro-Hongrois, était en quête d'identité nationale. Quatre peintres, réunis par leur amour de la peinture en plein air, vont bousculer les traditions et promouvoir ce courant artistique révolutionnaire que l'on nommera Impressionnisme.
C'est avec surprise et un très grand plaisir que nous avons découvert les peintres les plus représentatifs du mouvement dont Yvan Grohar, Mitija Jama, Matej Sternen et Rihard Jokopic furent les fers de lance. Des artistes qui se sont intéressés à l'impressionnisme dès débuts mais surtout à son évolution à cette époque charnière entre les XIX° et XX° siècle. Leurs oeuvres évoquent tour à tour Monet, Van Gogh , Pissarro ou Seurat.
Je vous présente quelques oeuvres qui m'ont tout particulièrement séduite.
Yvana Kobilca, Enfants dans l'herbe (détail)
Ivan Grohar, Tourbillon dans la neige (1905)
Rihart Jakopic, Bouleaux (1903)
Ivan Grohar, Les faneuses (1902)
Ivan Grohar, Le semeur (1907)
Rihart Jakopic,Baigneuse (1910)
Yvan Grohar, Eglise de Krizanke (1909-1910)
Matija Jama, Soleil d'hiver sur les saules (1908)
Matija Jama , Au bord de la Gradascica (1908)
Henrika Santel, Petite fille rousse (1911)
Metej Sternen, Le parasol rouge (1904)
Mazej Serren, Jeune paysanne laçant sa chaussure
Ivan Vavpotic, Portrait de femme (1905)
Si la part belle est faite aux peintres, on peut admirer aussi les oeuvres de six sculpteurs dont ce puissant et magnifique bronze de Lojze Dolinar (1912) , des dessins illustrant des ouvrages littéraires et des revues, des caricatures et des affiches représentatives de l'Art nouveau, les très intéressantes photos "pictorialistes" aux contours estompés d' Avgust Berthold qui travailla avec ses amis-peintres pour la réalisation de leurs toiles, des maquettes et une video illustrant les créations architecturales des villes , car le courant artistique s'étendit au monde de la littérature, du dessin, de la sculpture, de la photographie et de l'architecture.
Une exposition à ne pas rater! Pour en savoir plus, rendez-vous ICI
Musée du Petit palais, jusqu'au 13 juillet 2013.
NB: La cerise sur le gâteau, les photos sont autorisées !
Paris, 28.04.13
Rédigé le 08.05.2013 à 07:40 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2)
L'exposition "Année 1, le Paradis sur terre"consacrée à l'oeuvre de Michelangelo Pistoletto est placée sous le signe du "Troisième Paradis", symbole à trois boucles dont le premier cercle représente le paradis naturel et le troisième, le paradis artificiel . Le cercle du centre matérialise l'union des deux, maillon indispensable au changement de la société. Car pour M. Pistoletto, 2013 est l'année de la Renaissance, le passage dans une ère nouvelle où l'artiste doit jouer son rôle en mettant l'individu face à ses responsabilités en matière écologique, économique et politique.
Suspendu sous la voûte de verre de la cour Marly, le signe du Troisième paradis, recouvert de chiffons, est traversé par un obélisque constitué de miroirs. Le signe féminin recouvrant le symbole masculin affirme ainsi le rôle primordial de la femme dans la société.
Dans les salles du musée, en regard des oeuvres des grands maîtres de la peinture italienne et des sculptures greco- romaines , on découvre des installations composées de "tableaux- miroirs dans lesquels le spectateur se fait acteur des oeuvres de l'artiste contemporain.
Tel un miroir aux alouettes, la longue "Cage" de cette galerie de tableaux anciens enferme les visiteurs derrière les barreaux d'un univers carcéral.
La Venus aux chiffons (1967) est une oeuvre emblématique de l'Arte povera". Les chiffons employés sont ceux que l'artiste utilisait pour nettoyer ses miroirs. Ce sont de vieux vêtements qui suggèrent le temps qui passe, les méfaits de la société de consommation et de ses déchets. Ils contrastent avec la sculpture antique de Vénus, un symbole de beauté permanente.
Dans le Louvre médiéval, on peut voir les dernières réalisations de l'artiste
tandis que sur les remparts, ces néons déclinent en différentes langues la phrase "Aimer les différences".
Michelangelo Pistoletto se fait le messager de la tolérance et de la coexistence pacifique entre les cultures du monde. Ce projet a été inauguré en 2003 à Venise sous le titre: "Love difference, Movimento Artistico per una Politica InterMediterranea".
Dans un décor de théatre, " La citta dell'arte" déroule plusieurs scènes sous le regard des visiteurs mais piégé par le regard malicieux des caméras, le spectateur se mêle aux acteurs pour participer à la construction d'un monde meilleur à imaginer...
Paris 03.04.13
Renseignements ICI. Voir aussi le très intéressant article de Philippe Dagen, paru dans le Monde.
Ajout : Voir également le reportage de Dandylan
Rédigé le 05.05.2013 à 08:58 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2)
C'est une très belle exposition qui vient d'ouvrir ses portes à la Manufacture des Gobelins. Le parcours thématique se décline autour des six "variations" suivantes:"Feuillages de verdure, fleurs, saisons,constance, mille flore et jardins". Elles mettent en scène des tapisseries Renaissance du 16°siècle qui dialoguent avec celles du 17°siècle et leurs contemporaines des 20°et 21° siècle. De Charles le Brun à Jean Lurçat, Dom Robert, Etienne Adju, Yves Oppenheim, Mario Prassinos ou Jacques Monory, c'est une merveilleuse promenade , à la fois bucolique, poétique et artistique, à laquelle nous sommes conviés.
"Le rapprochement des oeuvres a été élaboré de façon empirique à partir du rythme, des formes et des couleurs...Cinquante et une oeuvres du présent et du passé se croisent et se répondent.Tapisseries et dentelles, telles des jardins verticaux, accompagnées de mobiliers en tapisseries et de tapis, invitent à une balade ensoleillée", explique la commissaire de l'exposition, Marie-Hélène Massé- Bersani.
On reste ébloui et béat d'admiration devant le talent et les prouesses des professionnels qui ont réalisé ces tapisseries à partir d'oeuvres dont certaines par leur complexité constituent un vrai défi lancé à l'art des liciers.
Si vous n'avez pas le loisir de vous rendre à l'exposition, je vous invite à m'emboîter le pas pour cette petite visite virtuelle que je vous offre avec plaisir...
Jean Messagier, Table en bronze et bois fossile (1985)
Yves Oppenheim (2010)
Gérard Traquandi, Plantes avec un oeil(2006)
Jean Lurçat, Le printemps (1946)
Charles Le Brun, le printemps (1709)
Mario Prassinos, Les trois arbres (1989)
Mario Prassinos, Parc ou Verdure contemporaine (1985)
C. Le Brun , Les enfants jardiniers- L'hiver (1685)
Jean Picart Ledoux, Nature morte à la fontaine (1952)
Pierre Pothier La grande veneuse (détail) (1962)
Tapisserie des Flandres 16° siècle (détail)
Dom Robert, Mille fleurs sauvages (1961)
Jacques Monory, Velvet jungle n°I (2012)
Et pour finir, "carte blanche " est donnée à Eva Jospin avec cette oeuvre très originale, une forêt en trois dimensions sculptée dans des cartons.
Exposition "Gobelins par Nature- Eloge de la Verdure-XVI-XXI° siècle", jusqu'au 19 janvier 2014
Renseignements ICI
Paris,27.04.13
Rédigé le 30.04.2013 à 08:05 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (4)
Dans le cadre de manifestations sur les thèmes « l’Homme et son corps » et « les Âges de la vie », l’Université Paris Descartes réunit les œuvres récentes de l’artiste Pierre-Yves Trémois.
Dans la grande nef du réfectoire des Cordeliers, l'artiste met en scène les sentiments essentiels qui agitent l'humain . l'Amour, la Passion et la Violence sont vus au travers de corps humains qui se combattent, se déchirent ou s'unissent. Erotisme et tendresse, haine et violence y sont déclinés sur de grandes toiles au fond écru.
Mais la Passion transcendée , c'est celle du Christ que Trémois a représentée sur une fresque constituée d'une série de panneaux longue de vingt-quatre mètres. Une œuvre forte, bouleversante, sublimée par le trait épuré, précis et incomparable de cet artiste de grand talent.
Deux sculptures de bronze illustrent chacun des deux grands axes.
Jusqu'au 8 mai, une exposition à ne pas rater!
Paris, 20.04.13
Rédigé le 23.04.2013 à 09:19 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (1)
Comme l'an dernier, Arcurial organise une vente aux enchères initiée par l'Association Ecoles du Monde. Cent artistes ont décoré des briques dont la mise à prix est fixée à cinq cents euros. La vente a lieu aujourd'hui, 15 avril à 20h . Voici une petite sélection des oeuvres exposées dont vous pouvez découvrir ICI l'intégralité. Et si vous en avez les moyens, vous pouvez surenchérir en ligne...
NB: le passage de la souris sur l'image vous renseigne sur le nom de l'artiste.
* * *
Ajout du 17.04.13: Résultat des enchères
Le Sumocat de Ando s'est arraché à 9000 €, talonné de près par cette brique de Invader ( 8500 € ...quand même..!)
et celle de Bilal qui s'est vendue 8000€ (Pas de regret donc pour moi...)
Precious Stonewall de Othoniel a atteint la modique somme de 6000€...
et la Brique Line de Vasconcelos s'est vendue à 5500€. Le Phone de Speedy Graphito a été adjugé à 5200 €, le Bresson et le Sitbon qui me plaisaient tant à 5000 et 4500 €. Quant à Dandylan, il lui aurait fallu surenchérir au-dessus de 1300€ pour repartir avec le Xia FAN dont il rêvait.
La totalité des enchères a atteint la somme de 271 650 € qui sera reversée intégralement à l'association des Ecoles du Monde au profit des écoles de Madagascar. Une belle et bonne initiative!
Si vous désirez voir les autres résultats, c'est ICI
Rédigé le 17.04.2013 à 11:17 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (4)
Rédigé le 12.04.2013 à 10:28 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (3)
L'exposition du Louvre, riche de deux cents oeuvres - tableaux et gravures - présente les artistes allemands les plus représentatifs de cette époque qui va du début du 19°siècle aux sombres années de la 2°guerre mondiale.
De Caspar David Friedrich à Paul Klee, de Philipp Otto Runge à Otto Dix, les artistes ont apporté leur pierre à l'unité culturelle, sociale et politique d'un empire vaste et divisé. Cette quête identitaire et réunificatrice s'inspirera de l'Antiquité grecque, du Moyen-âge gothique, des maîtres flamands et de la peinture italienne.
Philip Otto Runge , Le repos pendant la fuite en Egypte(1810)
Julius Schnorr Carolsfeld , Vierge à l'enfant(1820)
Franz Pforr L'entrée de Rodolphe de Habsbourg à Bâle (détail-1812)
Avec le Romantisme, les peintres se rapprochent de la nature et élaborent des paysages grandioses,souvent fantastiques et idéalisés, toute une mythologie propre à la pensée germanique et destinée à exalter le patriotisme dans une difficile période d'instabilité politique et sociale.
Carl Gustav Carus Haute montagne (1824)
Caspar David Friedrich L'arbre aux corbeaux (1822)
Mais les horreurs de la grande Guerre dont les artistes seront les témoins visuels et la montée du nazisme placeront l'Homme au centre de la création artistique. Dans la dernière salle, intitulée Ecce Homo,les gravures d'Otto Dix et les toiles de Georges Grosz et de Max Beckmann en sont la terrible illustration.
Otto Dix La guerre Danse des morts (1924)
Lovis Corinth Ecce homo (1925)
Max Beckmann L'Enfer des oiseaux (1938-détail)
George Crosz Paysage apocalyptique(1936)
Une exposition fort intéressante qui donne à voir mais aussi à réfléchir sur l'utilisation de l'art comme fer de lance du patriotisme et des dérives qu'il peut engendrer. De "l'art héroïque" à "l'art dégénéré" , les peintres ont accompagné ou rejeté un nationalisme exacerbé qui a fait basculer dans l'horreur toute une génération d'hommes, de femmes et d'enfants.
Pour en savoir un peu plus sur l'exposition et le contexte politique et social de l'époque...
http://videos.arte.tv/fr/videos/allemagne-l-art-et-la-nation--7411046.html
Musée du Louvre, jusqu'au 24 juin 2013
Renseignements ici
Paris , le 1°avril 2013
Rédigé le 05.04.2013 à 14:37 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS | Lien permanent | Commentaires (2)
L'exposition "Tableau de sène", à la Maison de l'Amérique latine, présente des décors, des peintures et des installations du scénographe et plasticien Roberto Platé . Un parcours tout en trompe l'oeil et jeux de miroirs agrémenté de maquettes pour le théatre, l'opéra et la danse, de peintures, dessins et videos qui retracent la trajectoire de l'artiste.
J'ai été impressionnée et fascinée par ce "miroir d'eau noire" où le visiteur, immergé dans l'obscurité d'une pièce exigue, perd tous ses repères .
Roberto Platé : Autoportrait d'un atelier par... par AgentRobertoPlate
Comme d'habitude, l'exposition est gratuite et les photos autorisées.
Paris, 23.03.13
Rédigé le 02.04.2013 à 07:56 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS | Lien permanent | Commentaires (2)
Le musée Cernuschi
présente une exposition consacrée à l'Ecole de Shanghaï, un mouvement artistique qui vit le jour au cours du 19° siècle.
En 1840, fuyant la guerre et ses horreurs, un groupe d'artistes - peintres et calligraphes- vint se réfugier à Shanghaï. La région, alors en plein essor économique , s'ouvrait au monde occidental. La création de cet atelier sera le point de départ d’un véritable renouveau des arts, caractérisé par l'apparition de la couleur et d'un style graphique révolutionnaire qui rompait avec la tradition.
L'exposition présente les oeuvres des artistes les plus représentatifs qui ont fait évoluer la vision du portrait, des paysages et des scènes intimistes. J'ai beaucoup aimé ce portrait empreint de sérénité et doucement coloré, de Ren Bonian.
J'ai été étonnée et séduite par le style dépouillé et moderne pour l'époque des peintures de Xu gu,
Un faible pour cette délicate encre et couleurs sur papier de Ren Xiong intitulée " Nong yu attire le phénix"
et émerveillée par son magnifique paysage panoramique, sur un rouleau long de sept mètres, dont vous ne voyez hélas ici qu'une infime partie.
Je suis tombée sous le charme des peintures sur soie de Wu Youru, illustrant des scènes de la vie féminine.
Et pour clore cette petite visite virtuelle, le bouquet final... Eblouie par ce grand polyptyque de Wu Changshuo illustrant les quatre saisons, je l'aurais bien emportée avec moi...
Les photos étant interdites, j'ai glané celles-ci sur la brochure offerte et sur le site que je vous invite à visiter pour en voir et en savoir plus... CLIC ... CLAC
Musée Cernuschi,, jusqu'au 30 juin 2013
Paris 24.03.13
Rédigé le 27.03.2013 à 07:28 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, MUSEES, PARIS | Lien permanent | Commentaires (7)
La foule était venue nombreuse pour l'inauguration du nouvel ensemble campanaire de NDame de Paris. Les abords de la cathédrale étaient difficiles
et le parvis, inaccessible
Mais de près ou de loin,
ce fut un concert impressionnant et émouvant
lorsque les cloches se mirent à sonner
à la volée...
Pour n' entendre que le concert final de la cérémonie, pousser le curseur à la position 1.00.51
Rédigé le 24.03.2013 à 09:40 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS, TRANCHES DE VIE | Lien permanent | Commentaires (4)
Installée dans une ancienne école religieuse désaffectée et reconvertie en centre d'art éphémère sous la houlette de l'ancien directeur du Palais de Tokyo, la Chalet Society a récemment ouvert ses portes. Elle présente "Le Museum of Everything", une exposition ambulante consacrée à des artistes du 19°siècle à nos jours, proches de l'art brut ("outsider" en anglais), en marge des institutions , parfois doux illuminés, la plupart autodidactes . Quelques-uns comme Henri Darger sont devenus célèbres mais la plupart sont inconnus du public . Dans le dédale des étages, des couloirs exigus et des salles de classe aux murs décatis, c'est une caverne d'Ali-Baba exubérante, plus de cinq cents oeuvres en tous genres que le visiteur ébahi découvre . Au milieu des beaux quartiers, un lieu insolite qui abrite quelques chefs d'oeuvre...
Malheureusement, les photos étant interdites, j'ai glané celle-ci sur le web.
Et pour en savoir plus, c'est ICI.
14, Bd Raspail Paris 75007, jusqu'au 31 mars 2013
Rédigé le 18.03.2013 à 09:20 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, MUSEES | Lien permanent | Commentaires (6)
Clin d'oeil à Dandylan
dont nous avons suivi le conseil éclairé...
Nous n'avons pas été déçues du voyage
dans l'Univers de l'art cinétique
et de la lanterne magique.
Nous nous sommes immergées avec délices
dans les labyrinthes mouvants,
les puits de lumière,
les parcours
et les circuits colorés
Nous avons été éblouies par les spotlights,
les rayons lumineux,
les flots de lumière
et les faisceaux fulgurants
qui nous en ont mis plein les yeux...
A mon tour, je vous conseille vivement de partir à la découverte de l'univers fascinant de Julio le Parc, l'un des chefs de file de l'art cinétique .
Et pour ceux qui n'auront pas le loisir de visiter l'exposition, je vous invite à explorer le Site de l'artiste qui vous permettra de découvrir les multiples facettes de son art... Bonne visite virtuelle!
Exposition "Soleil froid"
Palais de Tokyo,13 Avenue du président Wilson Paris 16°
Jusqu'au 13 mai 2013
Rédigé le 10.03.2013 à 07:31 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS | Lien permanent | Commentaires (3)
Quelque peu déprimée par le temps maussade et le froid qui sévit dans la capitale, je suis allée à la rencontre de ce peintre de la lumière et du soleil et je n'ai pas été déçue du voyage.
Le Petit Palais expose une centaine de peintures, d'aquarelles et de dessins de Félix Ziem (1821- 1911), un artiste très prolixe dont les toiles sont souvent présentes dans les ventes aux enchères parisiennes. Passionné de couleurs, de lumière et d'Orient, ce peintre voyageur, grand admirateur de Turner et du Lorrain, ami des peintres de Barbizon, ne se revendique d'aucune école. Sa longue carrière a commencé à l'époque de Delacroix et s'est achevée sur la butte Montmartre , près de l’atelier où Picasso débutait la sienne.
Le parcours chronologique retrace sa trajectoire artistique et déploie l'éventail de son art : copies des oeuvres des grands maîtres comme Rembrandt, croquis dont il illustrait ses carnets de voyage, natures mortes et paysages utilisent des supports variés: aquarelles, huile sur toile, sur bois ou sur carton . Excellent dans la représentation des éclairages, de la mouvance des ciels et de l'eau, Ziem est attiré par la Méditerranée et il a consacré une grande partie de sa vie à peindre le Midi , Marseille et ses environs mais aussi Venise , Florence ou Constantinople pour une clientèle très friande de soleil et d'exotisme.
Si j'ai été parfois gênée par les couleurs très saturées de certains tableaux, je n'en ai pas moins apprécié le talent de ce coloriste et dessinateur de grand talent. J'ai été particulièrement séduite par ses aquarelles aux tons doux et ses toiles aux accents impressionnistes, un aspect moins connu de son travail. Voici quelques-unes des oeuvres qui ont accroché mon regard.
Martigues, la voile blanche
Le port de Marseille
Le moulin dit d'A. Daudet , près de Martigues
Paris, les Champs Elysées
Pins parasols aux environs de Naples
Nature morte au flacon et aux grenades
Une rue à Florence
La Salute, effet matin, Venise
Venise, le Campanile au clair de lune
Constantinople, Ste-Sophie au soleil levant
Constantinople, le caïque de la sultane
"Beaux ciels, lagunes polies et silencieuses où j'ai révé le beau." ( Ziem, Journal 18 novembre 1879)
Exposition "Félix Ziem, j'ai rêvé du beau" Petit Palais , jusqu'au 04.08.13
Pour en voir et en savoir plus , c'est ICI
Rédigé le 26.02.2013 à 08:09 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS | Lien permanent | Commentaires (5)
Depuis la dernière chute de météorite,
J'ai le ciel dans ma ligne de mire
en espérant que d'autres ...
mal accrochées
ne nous tomberont pas sur la tête...
"Les rochers dans le ciel" sculptures de Didier Marcel
Avenue de France, 13°
Paris 20.02.13
Rédigé le 22.02.2013 à 08:49 dans ACTUALITE ARTISTIQUE | Lien permanent | Commentaires (3)
Devant l'ampleur de la marée humaine , ce fut très difficile d'aborder le défilé du jour de l'an chinois.
J'ai réussi cependant à attraper quelques poissons volants
malgré les dragons menaçants
qui ondoyaient au milieu de la vague humaine.
J'ai capturé quelques ravissantes sirènes
tout sourire sur leur vaisseau fleuri.
Et c'est alors que, surgissant de ce flot ininterrompu,
est apparu enfin le serpent d'eau,
ses écailles vertes ruisselantes d'or et de lumière...
C'était dimanche dernier dans le quartier chinois de mon 13°
Rédigé le 19.02.2013 à 08:06 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS, TRANCHES DE VIE | Lien permanent | Commentaires (4)
C'est le thème que nous propose l' exposition qui vient d'ouvrir ses portes au Collège des Bernardins. Symbole de vie, de longévité et de fécondité dans les civilisations antiques, image de l'homme aussi et référence au Jardin d'Eden dans le christianisme, l'arbre est depuis la nuit des temps source de réflexion sur la place de l'homme et de sa relation avec son environnement et le surnaturel. Chacun des artistes réunis dans cette exposition collective nous en livre sa vision personnelle et originale au travers de modes d'expression variés: peintures et techniques mixtes, photographies, sculptures et installations occupent la sacristie, la nef et le jardin, trois lieux qui symbolisent aussi la naissance, la croissance et l'épanouissement de l'arbre .
J'ai beaucoup aimé ce paysage étrange, mystérieux et cahotique de Jenny Bourassin où l'ombre et la lumière se disputent l'espace..." Je veux changer mes pensées en oiseaux, mes doux soupirs en zéphirs nouveaux, qui par le monde éventeront ma plainte" , telle est la légende qui accompagne son tableau.
Les élégantes arborescences d' Emilie Benoist rappellent celles des livres et des vitraux anciens
"Transubstantiation" , la sculpture monumentale d'Henrique Oliveira, est constituée de bois venu des favelas brésiliennes. J'ai été séduite par cette masse aux formes ondulantes d'où semble émerger des bras tendus vers le ciel.
J'ai retrouvé avec plaisir Michel Blazy et ses installation végétales éphémères. Son "Jardin de sorgho" compose une danse de balais pleine de vie où les petite graines prolifèrent sous la chaleur et la lumière des projecteurs.
Quelques marches plus bas, nous pénétrons dans la pénombre de la sacristie et de la vie souterraine où se côtoient formes de vie organiques, végétales et minérales, racines de la vie. J'ai bien aimé les petites sculptures de Jean-Michel Sanejouand, constituées de pierres glanées dans des forêts ou au bord de l'eau qu'il a ensuite assemblées et repeintes en noir.
Clémence Seille présente une "Météorite de minéraux composites d'origine inconnue, trouvée dans l'Oural occidentale en 2043". Une sculpture qui tombe bien à propos car une météorite, bien réelle celle-ci, s'écrasait en Russie ce 16 février 2013 au lendemain de l'ouverture de l'exposition...
Nous terminons notre visite par le petit jardin où suspendus aux branches des arbres, des nichoirs très originaux attendent leurs locataires.
Une exposition fort intéressante , gratuite et visible jusqu'au 28 juillet 2013
Pour connaître la liste des participants, un clic ICI.
Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 Paris
Rédigé le 18.02.2013 à 09:23 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS | Lien permanent | Commentaires (3)
Elles ont pour nom Marie, Anne-Geneviève, Denis, Marcel, Etienne , Benoît, Joseph, Maurice, Jean-Marie.
Ce sont les neuf nouvelles cloches qui trouveront refuge dans les tours de Notre-Dame de Paris. Car quand ça cloche, rien ne va plus... Petite explication de ce grand remue-ménage:
Le choix des prénoms est un hommage à des saints et des personnalités religieuses. Pour en savoir plus, explication ICI.
Les cloches sont exposées dans la nef de la cathédrale pendant tout le mois de février. Un spectacle insolite et impressionnant...
Le petit boudon "Marie" trouvera sa place dans la tour sud aux côtés de son grand frère Emmanuel mais il vous faudra attendre le 23 mars 2013, jour des Rameaux, pour les
comme nos ancêtres pouvaient le faire à la fin du 18° siècle.
850 ans, un jubilé qui se fête dans l'harmonie...Ah, si Quasimodo pouvait entendre ça..!
* clic droit puis "ouvrir"
Rédigé le 07.02.2013 à 07:58 dans ACTUALITE ARTISTIQUE, PARIS | Lien permanent | Commentaires (2)
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