..." !!!
et qui se laissent gentiment épingler par les photographes en herbe...
Sur les rochers qui parsèment la lande, d'étranges naïades se dorent au soleil
"AMA ECHU PRO BIGOUDEN ".
Comme nous l'indique cette statue de René Quillivic, une femme en costume traditionnel , isolée sur le promontoire face à la mer, c'est ici que s'achève le pays Bigouden.
C'est ici aussi que j'adore venir et emprunter le GR 34 qui longe la baie d'Audierne. Sur cette côte rocheuse et découpée, battue par les vents, où alternent lande peuplée d'ajoncs et de bruyère, plages de sable ou de galets, l'air est tonique et iodé, les éclairages mouvants. Par tous les temps, c'est un vrai régal pour le promeneur avide d'air pur et de grands espaces.
à suivre...
Quand ils ne sont pas en mer, ils traînent sur les quais du port en attendant des jours meilleurs. C'est une aubaine pour les chasseurs d'images qui se composent ainsi une collection de natures-mortes hétéroclites et colorées...
Loctudy, août 2009
L'air est vivifiant sur le sentier côtier qui longe l'anse de Bénodet et nous conduit jusqu'au Letty. Ici, un cordon littoral au sable doré isole de la mer une lagune qu'on appelle "la mer blanche". Les courants y sont très forts dans le goulet et le spectacle assez impressionnant aux changements de marée. Un petit bout de Finistère apprécié des pêcheurs, des adeptes des sports nautiques et des photographes.
Les vacances nous ont ramenés une fois encore vers cette pittoresque station balnéaire du Finistère que j'affectionne. Si le coeur vous en dit, je vous invite à feuilleter avec moi ce nouvel album d'images...
"Bénodet, nom à peine amarré que semble vouloir entraîner la rivière au milieu de ses algues." ( Marcel Proust, 1929)
Loin de la canicule qui sévit ailleurs, nous embarquons pour une mini- croisière rafraîchissante et remontons le cours du temps et de l'Odet en se laissant doucement glisser sur ce fleuve aux eaux d'un vert si profond et que modestement l 'on appelle ici , la Rivière.
De son embouchure jusqu'à Quimper, sur une quinzaine de kilomètres, l'Odet s'étale et louvoie au rythme des marées au milieu d'un monde secret et mystérieux, difficilement accessible par la route, un univers chargé d' histoire et de légendes aussi.
Nous longeons des rives boisées et verdoyantes peuplées d'oiseaux,
des rives parfois escarpées où le végétal et le minéral se marient avec bonheur pour créer des légendes
des criques aux mouillages discrets ou abandonnés,
des ports désaffectés et d'opulentes demeures qui témoignent de l'importance du trafic fluvial et de la richesse d'autrefois.
En arrivant à Quimper, on baisse l'antenne pour pouvoir passer sous le pont
et accoster au port de Locmaria
qui abrite sur ses rives l'ancienne abbaye bénédictine, le plus vieil édifice religieux de Quimper. Avec son église, son cloître et son jardin médiéval, c'est un endroit plein de charme qui mérite la visite.
Avant de faire demi-tour et de redescendre l'Odet, nous découvrons les quais de Quimper et ses passerelles fleuries avec dans l'axe de la rivière, la silhouette de la cathédrale St- Corentin qui se découpe en toile de fond...Une manière d'aborder la ville dont j'ai longtemps rêvé...
Une impression étrange et fascinante ...
...de rentrer dans le tableau!!!
Eugène Boudin (musée des Beaux arts de Quimper)
doucement bercé par un vent léger
Plusieurs mois après la terrible tempête qui s'est abattue l'hiver dernier sur la forêt landaise, ses blessures sont encore bien visibles.
Sanguinet (Landes)
D'autres photos ICI
Me voici de retour au port avec dans mes bagages quelques images entre océan et forêt landaise...
l'océan offre ici un spectacle impressionnant et fascinant.
La ville pavoisait ce jour-là à l'occasion des fêtes johanniques. De grandes affiches à l'effigie de Jeanne d'Arc nous l'annonçaient, une Jeanne d'Arc très dans le vent avec sa coupe de cheveux , au carré certes, mais relookée façon héroïne de BD... Ces fêtes commémorent chaque année la délivrance, le 8 mai 1429, de la ville assiégée par les Anglais. Une tradition qui s'accompagne de défilés et de festivités dont vous pouvez avoir un aperçu ICI . Guidés par mon Alter, nous avons fait une agréable balade dans le vieux quartier médiéval, à l'ombre des tours couronnées de la cathédrale Sainte-Croix. Je vous invite à nous emboîter le pas....
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...dont certaines possèdent des pignons sculptés.
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1
est de guingois certes, mais malgré les outrages du temps, encore debout
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et toujours coquette avec ses petits rideaux blancs
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et les délicates sculptures qui ornent ses fenêtres.
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Je l'ai rencontrée ici, dans cette vieille rue pavée,
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au pied de l'enceinte gallo-romaine.
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Si vous passez devant, prenez votre souffle avant de monter à l'assaut de la cité médiévale en empruntant les marches de ce passage et vos efforts seront bien récompensés...
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Du somptueux château construit pour Colbert, il ne reste rien car il fut démoli après la Révolution et remplacé en 1856 par l'actuel édifice.
Mais dans le parc, le pavillon de l'Aurore, construit en 1670, est un petit chef d'oeuvre qui mérite la visite.
Une jolie fontaine s'adosse à l'escalier aux balustres élégamment tournées.
Et à l'intérieur de belles boiseries et une superbe coupole décorée par Charles Le Brun attire tous les regards.
L'aurore (1), sur son char tiré par deux chevaux incarne la venue du jour, le retour de la lumière et ouvre les portes du ciel au Soleil. Près d'elle, Flore (11), la déesse du Printemps, annonce la renaissance de la Nature, pendant que la Rosée verse avec un arrosoir une eau bienfaisante.(10)
Sur la coupole sont représentées aussi les quatre saisons et les signes du Zodiaque. Castor et Pollux (20 et 21), fils de Zeus, séparent la partie lumineuse du matin de la partie sombre de la nuit. Ils forment dans le ciel la constellation des Gémeaux ( Ciel! mon signe zodiacal !)
La guirlande de fleurs assure le lien entre toutes les figures de la zone lumineuse où règne l'abondance et la vie.
La nuit (22), couronnée de pavots, tient entre ses mains son grand manteau où sont cachés démons et cauchemars.Chassée par l'Aurore, elle tombe renversée.
Si vous désirez d'autres détails, cliquer ICI
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Une exposition consacrée au photographe Atget a lieu actuellement dans le château et en se promenant dans le parc, on découvre des photos de statues prises par l'artiste en 1925.
Une confrontation intéressante qui permet de réaliser l'état d'abandon dans lequel se trouvait le domaine à son époque!Je me suis amusée à prendre la photo suivante sous le même angle que le photographe.
Le bel escalier du pavillon de l'Aurore envahi par les broussailles...
et aujourd'hui!
Le parc est habité de nombreuses statues, copies des oeuvres souvent mutilées qu' Atget avait photographiées et dont certaines sont conservées dans l'orangerie du château.
Voici Electre et Oreste
Castor et Pollux
Je les ai aussi photographiés de dos comme l'avait fait Eugène Atget.
Le parc de Sceaux, un lieu à découvrir ou à redécouvrir en ce moment!
Dans le parc du château de Sceaux, l'eau est omniprésente. Les jardins concus par Le Nôtre bénéficient du terrain accidenté et l'eau alimentant la grande cascade, le canal, les bassins et les fontaines éparpillées sur le domaine contribue à la magie du lieu.
S'échappant des mascarons sculptés par Rodin,
...l'eau dévale en une succession de dix cascades
vers le bassin octogonal entouré de platanes qui se réflètent dans son miroir.
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